Projet régional « Compétences professionnelles supérieures »
Objectif
-
2,35 M€BUDGET
-
20/08/2012DEBUT DU PROJET
-
45 moisDUREE
Ce projet, qui a pris fin en juin 2016, visait tout d’abord à tirer des enseignements des réformes engagées depuis 10 ans pour renforcer ou développer la professionnalisation de l’enseignement supérieur au Maghreb et en Afrique subsaharienne.
Dans cette optique ont notamment été conduites une étude sur l’insertion professionnelle des diplômés chômeurs et une étude sur les besoins en compétences professionnelles des entreprises localisées dans les pays partenaires du projet.
Favoriser le dialogue entre universités et entreprises en Afrique subsaharienne
En Afrique subsaharienne, le projet visait à créer un espace de dialogue, de formation et de réflexion sur la formation professionnelle, via la mise en place d’un pôle d’expertise régionale dans le domaine des formations supérieures professionnelles.
Cette composante du projet a notamment permis d’organiser 7 séminaires régionaux et d’élaborer :
- Une étude des cadres juridiques relatifs aux relations universités-entreprises dans 7 pays partenaires du projet, et présentée lors du séminaire d’Abidjan en avril 2016.
- Un état des lieux des pratiques collaboratives entre universités et entreprises au service de l’employabilité des jeunes.
- Un guide opérationnel pour la mise en place et l’organisation des relations entre universités et entreprises.
Entretien avec Olivier Sagna, expert du Sénégal sur le projet CSP
Renforcer les formations professionnalisantes au Maghreb
Au Maghreb, le projet visait plus spécifiquement à appuyer la formation professionnelle supérieure initiale (et notamment les formations professionnalisantes de niveau bac+2 et bac+3), et à renforcer les compétences des diplômés chômeurs et le dialogue social entre les universités et les entreprises.
En Algérie, le projet a notamment permis d’apporter un soutien à la création de 4 Instituts supérieurs technologiques (ISTA) et à la formation au management d’ingénieurs sans emploi.
Au Maroc, le projet a permis de soutenir la création de filières en alternance, et une formation-conseil de l’alternance a été mise en place en mai 2014. Un audit des besoins en formation au sein des ISTA a également été réalisé.
En Tunisie, le projet a conduit à la réalisation d’une étude-diagnostic sur les méthodes et outils d’accompagnement des jeunes diplômés chômeurs au sein de l’ANETI. Différentes actions de formation ont également été conduites en 2014 dans le cadre des licences professionnelles co-construites, et une note de cadrage pour la mise en place de la VAE (validation des acquis de l’expérience) a été élaborée.